Pédicure

Le week-end dernier moi et Claude sommes allées nous faire faire une pédicure. C'était bien sûr une demande de Claude parce que moi, mes d'ssous de pieds, c'est vraiment pas ma grande fierté. Et je me doutais bien que j'allais entendre parler de ma corne et de mes craques... Finalement ma "pédicuriste" était sourde, je me suis dit "ouf, sauvée, elle va pas pouvoir me dire que mes pieds ont l'air d'avoir vécu la grande sécheresse." Eh ben croyez-le ou non, elle a réussi à me faire comprendre, en gesticulant et en sortant péniblement des sons de sa gorge, que mes pieds avaient pas d'allure... J'avais bien compris son message mais pour être certaine que c'était clair, elle est même allée chercher un tube de crème pour pieds maganés, qui magane tout autant le porte-feuille. Je lui ai remis le tube de crème en lui articulant : je repasserai une autre fois pour l'acheter. Puis j'ai quand même profité de me faire tripoter la peau de crocodile!

Voici ma pédicuriste en action, qui me ponce furieusement la corne:

J'ai choisi un beau rouge vin:

Et la p'tite miss. D'où a-t-elle pris ce goût pour les petits soins?

Mes deux merveilles

Je ne fais pas souvent l'éloge de mes deux bestioles, mais ce vendredi, ils étaient sans aucun doute les deux plus magnifiques enfants de tout Singapour! Je leur ai acheté à chacun un beau kit de vêtements neufs, avec, je le souligne, MON argent!! Donc ma fierté était double :)

Alors voilà mes deux créatures, dans l'autobus:

Ni, j'ai acheté la même chemise pour Gaspi ;) Je vais te l'envoyer par Mamichou cet été...

Un serpent chez nous

Dimanche on a vraiment eu des sensations fortes! Après avoir mangé les châssis, Claude est allée jouer dehors. Un peu plus tard, je la vois par la fenêtre, arriver en hurlant et en pleurant. Je suis affolée en la voyant et aussitôt qu'elle entre dans la maison, je comprends, malgré la panique, qu'elle a croisé un serpent. On se jette alors chez le garde de sécurité qui attrape son bâton et part à la chasse au serpent. Claude retourne à la maison se cacher derrière les rideaux et moi en bonne bloggeuse j'attrape mon appareil photo et je reprends les pas du snake hunter. Lenny et Audran aussi curieux viennent assister à la scène.

Bon, bien sûr c'était pas un anaconda long comme un autobus, mais quand même, on ne prend aucune chance avec les serpents à Singapour, ils ont l'allure d'une couleuvre mais peuvent t'envoyer chez le bon dieu presque juste en te regardant...

Au début Din a attrapé la bête avec son bâton, tout semblait sous contrôle

Ensuite le serpent a vu que le bâton n'allait quand même pas l'arrêter dans sa ballade du dimanche... Donc il est reparti.

Faut dire que l'acolite de Din était pas très vaillant, il devait tenir le sac poubelle pour mettre le serpent dedans, mais il voulait même pas toucher le sac... Finalement il aurait fallu que le serpent aille lui-même s'enfermer dans le sac et faisse le noeud après... Mais évidemment il n'en fît rien.

Le serpent lui n'avait qu'une idée en tête, c'était partir, alors Din n'a pas eu d'autre choix, 3 gros coups de bâtons sur sa petite tête... Triste fin pour ce petit serpent qui ne voulait que se promener en ce dimanche matin.

Après, Din est allé féliciter Claude en lui disant qu'elle avait bien réagit et que grâce à elle personne ne se ferait mordre par ce serpent. Claude était fière d'elle, mais je sais qu'elle a eu un petit pincement en apprenant qu'il était mort. Et je la comprends...

Des châssis!

Ce matin, j'ai fait des châssis!

-Des quoi?? que Claude me demande

-Des châssis!

Ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas eu de pensée pour les fameux châssis de papa, et avec cette nouvelle distance et ce nouveau regard interrogatif que Claude posait sur la curieuse recette, ça m'a forcé à remettre en perspective la nature et surtout l'appellation de ce petit-déjeuner.

-Un châssis ça veut dire une fenêtre. En pensant à mon explication, je me suis demandée si ça allait vraiment aider à sa compréhension... Et je me suis surtout demandée pourquoi ça ne m'avait jamais semblé bizarre qu'un oeuf sur un pain s'appelle un châssis. Qui avait trouvé ce nom? Pourquoi pas appeler ça, je sais pas, une porte, ça n'avait ni plus ni moins de sens. Et pourquoi donner un nom à un oeuf sur un pain? Toutes ces questions, et en même temps, pourquoi trouver une réponse logique?

Quand papa disait:

-On mange des châssis à matin, le mot suffisait à nous faire sauter de joie. S'il avait dit on mange un oeuf sur un pain, est-ce que la joie aurait été aussi grande? Je me permets d'en douter.

Ça me fait penser à quand je revenais de l'école le midi et que papa me disait:

-On mange des chapeaux à midi! (Quel luxe, des chapeaux! que je me disais) C'est plus tard que j'ai compris que c'était des tranches de baloné (bologne) cuite à la poèle, qui donnait cette forme gonflée comme un chapeau de cow-boy. Finalement c'était vraiment un repas de pauvres!

Mais le fait que papa donnait des noms à ces repas nous laissait l'impression d'être vraiment uniques et privilégiés de manger de telles innnovations culinaires. Les parents sont de vrais magiciens parfois!

Donc la tradition des châssis se poursuit jusqu'ici! Mais avec une petite touche en plus, j'y ai mis du fromage râpé, parce qu'il faut aussi aller de l'avant!

Nouvel amateur de châssis!

Pâques en retard (pour mom)

Mom, tes chocolats sont enfin arrivés! (merci à l'épicerie du coin et à mes histoires pour dire que la poste à été longue à nous livrer les chocolats de mamie!) Claude, toujours aussi perspicace m'a quand même demandé: Comment ça, ils sont même pas fondus?!? C'est rendu de plus en plus difficile de lui raconter des histoires à celle-là! Va falloir que mes histoires soient vraiment crédibles à Noël cette année, autrement, je donne pas cher de la peau du Père Noël!

Samedi matin, les enfants étaient tout excités de découvrir ce beau bol rempli de bons chocos!