Wednesday, June 16, 2010

Cabane de Pet Shop

La semaine dernière c'était la fête de notre chère Claude, qui a eu 9 ans! Malgré son grand âge, elle continue à jouer avec ses petits animaux préférés, les "Pet Shop". Elle en a une bonne quarantaine et c'est rendu dur de contenir et de contrôler la population de ces petites bestioles qui prolifèrent. Pour l'anniversaire de Claude, j'ai donc décidé de lui acheter une maison de Pet Shop. Chose étrange, c'était introuvable, ces pauvres créatures sont condamnées à vivre en itinérance. J'ai alors décidé de briser cette malédiction en bâtissant, de mes mains, une cabane de Pet Shop. Pour ceux qui sont étrangers à ce phénomène qui ensorcèle toutes les petites filles de tous les pays, voici une photo que j'ai trouvée sur internet, de ces mignonnes petites bêtes:

Littlest Pet Shop Catacombes by tiny muffins.

On avait une dizaine de tablettes non utilisées dans un garde-robe, provenant de nos anciens appartements. Le temps était donc venu de s'en servir. La Tremblay en moi était toute frétillante, à la vue des planches et du marteau, j'étais prête pour une grande oeuvre. Mais d'abord, une scie. Pas de scie. Pas de clous et pas grand chose d'ailleurs. Vite à la quincaillerie. Le début de ma création s'est effectuée non sans peine, avec Lenny qui voulait scier la table, mes coudes en plastique qui cassaient (c'est quoi l'idée de faire des coudes en plastiques? C'est pas cher, mais ça vaut pas d'la marde). Jusque-là c'était pas mal d'improvisation et c'est là que j'ai commencé à penser que j'avais besoin d'un plan, parce que je venais de passer la journée à mettre 4 planches ensemble.
On a passé la soirée là-dessus aussi. Algie, notre nounou, a embarqué dans ma frénésie et elle s'est mise à faire des plans aussi, et à scier du bois comme une furie. Dans sa passion elle a même scié un bout de notre belle table en bois et quand elle a réalisé, elle avait déjà traversé un bon 5 cm! Va falloir faire p'tite job de remplissage.
Ça avance:

J'ai même rêvé à la cabane cette nuit, pis en me réveillant, je me suis remise à la tâche:


En train de scier le toît:


On a mis le toît, et voici le résultat final!


Les enfants ont vite occupé les lieux:



Il reste pas mal de trucs à installer, Claude veut un ascenceur, on va aussi poser des rideaux. Les filles veulent faire un jardin sur le toît (c'est pourquoi le toît est plat) une salle de cinéma et une salle de sport. Si un jour je me réincarne, je veux être un Pet Shop, dans ma maison!
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Eonnagata

Il y a quelques jours nos voisins nous ont offert de les accompagner pour une pièce de théâtre. Quand on a lu les infos sur la pièce, on était vraiment surpris de voir que c'était Robert Lepage! En collaboration avec 2 autres personnes, ils étaient 3 sur scène. C'était l'histoire du Chevalier d'Éon, qui était espion pour le roi Louis XVI, maître d'épée, mais aussi qui faisait des missions d'espionnage déguisé en femme, et qui est finalement devenu femme dans la seconde moitié de sa vie. Agréable soirée!

Eonnagata at Sadler's Wells


Vacances à Tioman (Malaisie)


Le mois dernier, on est allés à Tioman, une magnifique petite île qui appartient à la Malaisie. C'est pas très loin de Singapour, mais il nous a quand même fallu prendre un bus à 6h du mat, faire un voyage de plus de 3 heures en bus avec un chauffeur fou qui doublait dans des virages ou n'importe quand, au diable les autos qui arrivent, elles n'ont qu'à prendre l'accotement! Donc ça nous a bien réveillés, même si on s'étaient réveillés à 5h du matin pis qu'on était cernés comme des pandas, on avait quand même les cheveux bin drettes de frayeur pis on était tout concentrés sur la route, comme si le pouvoir de notre pensée avait pu nous faire éviter quelque accident. Finalement on est arrivés sains et saufs au port, puis on a attendu quelques heures pour prendre un bateau. Apparemment l'organisation en Malaisie est assez commune à celle en Chine: tout ce qu'on sait c'est qu'il va y avoir un bateau, pour le reste, c'est entre les mains de Dieu, de Bouddha, des étoiles ou autre force au-delà de l'humain. Quand on demandait à quelle heure le bateau arrivait, on nous disait de regarder du côté de l'eau, si y'avait un bateau à l'horizon. Si y'avait pas de bateau, bin, ça voulait dire qu'il fallait encore attendre. On a attendu comme ça quelques heures, puis quand on a décidé de se commander des hamburgers parce qu'on était morts de faim, le bateau est arrivé, pis fallait se grouiller, il était pas question de le manquer et de devoir encore fixer l'horizon et consulter les astres pour un autre cycle indéfini. Alors on est montés dans ce traversier rapide et moi et Claude on s'est trouvées super chanceuse quand on s'est assise direct devant la télé. On faisait presque des grimaces aux autres pour les rendre jaloux. Pis quand on est partis on a réalisés qu'on était aussi devant l'air climatisé, et qu'il y avait pas de son à la télé. Faque on a regardé un film de kung fu pas de son, à moitié en hypotermie, contorsionnées pour que les bras et les jambes rentrent dans nos t-shirts... Après une heure, on avait les joues rouges, la guedille au nez, les pieds gelés, mais enfin, on était arrivés! Une dernière étape, un petit bateau à moteur venait nous prendre pour nous amener à l'hotel, parce que c'est une île où on voyage en bateau. Le monde chauffe ça comme des chars, y vont faire l'épicerie en bateau, vont au resto en bateau, on les voit sortir en famille, avec la grand-mère, le poupon, les trois enfants, y se parkent en faisant un beau parallèle sur le bord du quai. Alors le gars de l'hotel est venu nous chercher au port de l'île, pis on a fait 10 minutes de grande vitesse, on touchait à peine l'eau, les enfants étaient bien impressionnés, et fallait les tenir serrés si on voulait pas en perdre un dans le vent. Et finalement, après cette longue journée de voyagement, la récompense:

Vue du resto:




Notre petit chalet:


Il y avait pas mal de singes, qui étaient de vrais pillards d'ailleurs, on les voyait toujours sortir de la cuisine du restaurant en courant avec un beigne ou une pomme, suivis de la cuisinière qui criait en fouettant l'air de son balai ou d'une branche d'arbre. En voici un, qui savoure tranquillement une poire soigneusement épluchée par la cuisinière:

Claude et Lenny aimaient bien s'asseoir au bar comme deux ivrognes:

Lenny qui revient d'une mission très importante: sauver l'île, qui était attaquée par des requins et par une algue vénéneuse mangeuse d'homme. Mission accomplie, voici le héros qui revient victorieux:

Claude chez les poissons:




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