Wednesday, May 16, 2012

Épopée sur roue et tête de minou

Il est 10h du mat et je décompresse enfin d'un matin rushant, amener les enfants à l'école, passer acheter les légumes pour le souper, et juste en tournant le dernier coin de rue vers la maison, j'entends un clac-clac-clac dans ma roue arrière, je regarde: une tige de métal est plantée dans mon pneu.  Crevaison.  Impossible de rouler sur un pneu crevé, je mets le cadenas dans ma roue, je prends mes sacs, et il me reste un demi-kilomètre à marcher, ça va pas être facile!!  Mais pas le choix.  Comment les toutes petites choses, comme un demi-kilomètre, peuvent devenir vraiment compliquées....  Alors que je commence à déambuler vers la maison, un gars à scooter arrive rapidement vers moi, et me dit:


- C'est toi qui a eu une crevaison?
 - Eh, ouais.


Je l'amène vers mon bolide, je regarde autour, il y a un garde de sécurité, je lui demande:


- C'est vous qui avez téléphoné au monsieur?
- Non!


Il a reçu l'appel du bon dieu ou quoi?!  Avant qu'il commence, je demande à l'émissaire des chambres à air combien ça va coûter (j'ai appris ça de mes précédentes mésaventures, toujours demander AVANT):


- 5 kuai
- Ok, c'est vraiment rien, que j'me dis


Il me répare mon pneu en 5 minutes chrono, il y a même un autre mec qui arrive pour lui donner un pneu parce que ma trippe est fendue, mais aussi mon pneu est vraiment magané.
Mais 5 kuai, c'était seulement le tarif main d'oeuvre, parce qu'après la réparation, il me lance :


- La trippe c'est 70 kuai et le pneu, 110 kuai.

  Gloups.  Il ne fait pas dans l'oeuvre humanitaire cet envoyé de dieu!  C'est les tarifs divins ça?  Bon, je me démerde pour trouver le montant et je le remercie, parce qu'après tout, en 5 minutes j'étais de retour chez moi avec mon scooter réparé, et je suis prête à payer pour ça sans grogner.  Morale de cette histoire:  c'est pas toujours suffisant de demander le prix avant, faut demander le prix DÉTAILLÉ! (voir EDIT plus bas)


Mais au départ je ne voulais pas vous parler des tribulations d'une motarde et de l'inflation divine, mais plutôt continuer sur le thème minou, cette fois sur un ton plus léger.  Et plus sucré!




Voici des jolis biscuits que nous avons faits moi et Claude.  L'idée originale des minous avec des yeux en chipits vient d'Ari, qui m'avait raconté le succès de ses petits sablés. On a poussé un peu l'affaire moi  et Claude, en y ajoutant des moustaches et un nez.  C'était beaucoup de travail, mais effet garanti!  Pour faire cette recette il suffit de prendre une recette de petits sablés pas trop cassants (pas nos biscuits de Noël, trop friables!), un emporte-pièce en tête de chat et des petites garnitures en bonbons et en choco, pour des ptits minous uniques!




EDIT: Pour la crevaison, j'ai appris par d'autres femmes étrangères comme moi, que c'était la magouille de l'heure, plusieurs ont eu des crevaisons dans le quartier, de la même façon que moi, à un feu rouge, une tige de métal planté dans le pneu.... Et après un gentil réparateur et son acolyte viennent te sauver de la misère (et te ruiner par le fait même).  Envoyé de dieu?  Apôtre de satan...    

10 comments:

Virginie Tremblay said...

Cool les beaux biscuits ! Ben meilleur qu'un Jos Louis je suis certaine !!

Pour la moto, hé bien, c'est la vie dans tous les imprévus qu'elle nous réserve. Au pire, tu te call un tax...

Joëlle said...

C'est pas faute d'avoir essayé pour le tax, mais c'était l'heure de pointe, et quand j'ai vu 2 bonnes femmes se planter devant moi en agitant la main pour un taxi, me suis dit que ce serait mieux pour ma paix intérieure de marcher tranquillement vers la maison. Mais Audran a émis l'hypothèse que les réparateurs crèvent volontairement les pneus des gens pour ensuite les rattraper pour réparer. C'est pas fou, ça fait 2 fois que j'ai des tiges de métal qui rentrent dans mes pneus, et les rues sont très propres, il y a des balayeurs de rue aux 10 mètres. Je n'ai jamais vu de tige de métal traîner, et encore moins se planter dans un pneu comme ça... Et étrangement mes deux crevaisons sont arrivées à des feux rouges. Ça me rend fru de penser à ça....

pierrot said...

Pour le taxi ; je confirme, quand des mains se lèvent autour de toi c'est.... peine perdue. Marche ou crève. Sont habile a sauter avant toi dans TON taxi...

pierrot said...

Heille Joelle !!! J'comprend pas pour les crevaisons; quand je te suivais avec le ''scoot'' d'Audran, j't'ai jamais vu faire un stop ou arrèter a un feu rouge...mème pas ralentir. come-on.

Joëlle said...

Je voulais dire, pendant que je passais entre deux chars en brûlant ma rouge, il a lancé un dard dans mon pneu, ils visent bien ces maudit-là :P Hahaha, bin non, maintenant j'ai un casque (hum hum), je respecte toutes les lumières, tous les stop et tous les Chinois sont mes amis :D

pierrot said...

Please- please !!! une photo avec le casque ... puis une sans. Comme les avants - apres. Wow... j'viens de voir bouger la queue de ta plume. Rush de clavier.

Joëlle said...

Heu, le casque c'était un peu exagéré, héhé. Je voulais dire que je met un casque de bain. Les Chinois se mettent des linges à vaisselle pis des sacs plastiques sur la tête, moi c'est mon casque de bain, pour passer inaperçue :D Tu veux toujours une photo? :)

Virginie Tremblay said...

C'est donc bin chien !!! Mettre une tige de métal dans les pneus de moto des dames !! Sérieux ! Achètes toi un miroir pour regarder derrière et une bonbonne de poivre de cayenne que tu pourras leur vaporiser dans le visage la prochaine fois. Chu sérieuse !

Bonne idée le casque de bain, question de pas trop défaire ta mise en plie...

Joëlle said...

Hahaha, le poivre de cayenne, attaque aux saveurs québécoises! C'est une bonne idée!

pierrot said...

Joelle! ta chère soeur est influencée par la mode Québécoise ( le splash de cayenne est Top tendance en ce début d'été...